Le journal de Vincent

Le Japon comme vous ne l'avez jamais vu auparavant

9.12.07

Noël au KFC


Je ne vous le cache pas, j'ai du mal à mettre à jour ce blog depuis quelques temps.
Cela est dû au fait que je travaille plus qu'avant, que je m'occupe plus de ma petite fille vu que maman recommence à travailler, et puis il ne faut pas oublier le temps que je consacre aux jeux vidéos (sans quoi je ne peux vivre).

Mercredi, nous partons en France pour 3 semaines avec notre petite fille qui vient tout juste d'avoir 1 an.
Premier grand voyage à 3, toute la famille française ainsi que les amis nous attendent de pied ferme.
Le dernier voyage remonte à Decembre 2005, déjà 2 ans, je n'ai rien vu passer.
A savoir que j'ai du éviter de prendre trop de congés cette année pour pouvoir prendre ces 3 semaines.
On est loin des 5 semaines de congés payés comme en France, bande de chanceux !
C'est la dure vie japonaise, que voulez vous !

Bientôt Noël, je reprend des couleurs, je suis content car c'est le moment que je préfère le plus dans l'année.
Et puis le fait de le passer en France me ravit encore plus.
Au Japon, on sait fêter Noël, du moins à l'extérieur : c'est beau, c'est décoré de partout, suffit de se rendre à Roppongi Hills pour comprendre de quoi je parle.




On peut entendre "Jingle Bells" ou encore "We wish you a merry christmas" dans les rues.
On ne peut pas le nier, les japonais savent y faire point de vue commercial.
Mais lorsque l'on demande si les gens décorent chez soi, peu lèvent la main.
Trouver un beau sapin, voir même un sapin de plus d'1m50 en plastique, ce n'est pas toujours facile.
Et quand on en trouve, le prix fait peur !
Noël reste donc avant tout commercial pour 90% des personnes mais c'est normal, ce n'est pas dans la culture japonaise de souhaiter Noël.
C'est le réveillon de l'année qui est privilégié ici donc ce n'est pas surprenant de voir les sapins rangés très rapidement le 26 au matin pour laisser place à la nouvelle année.

Et puis j'en avais déjà parlé mais je le redis pour ceux qui ne le savent pas mais une chose très intéressante justement, c'est la fameuse dinde que l'on mange traditionnellement au repas de Noël.
Les dindes au Japon, même s'il y en a, elles sont rares et bien entendu coûtent relativement cher.
Donc on la remplace tout simplement par du poulet.
Direction la boucherie pour acheter un gros poulet ?
Pensez donc, y a mieux que la boucherie, on a le KFC du coin ("ケンタッキー Kentakki") qui se trouve généralement pas loin du McDo.


Je n'ai jamais vraiment apprécie KFC mais au Japon c'est très populaire et les restaurants sont comblés pendant tout le mois de Décembre.
Et oui, ça surprend la première fois quand on voit ces gens qui font la queue pour acheter du pseudo-poulet bien gras en guise de repas de Noel.

Cette année, je fais donc l'impasse sur KFC et je vais en profiter pour retrouver les vraies valeurs de la bonne cuisine française.
A moi le saucisson sec, les cornichons, les fromages qui puent, les Chocapic au petit déjeuner.

Sur ce, Joyeuses Fêtes à vous tous et rendez-vous en 2008 !

26.11.07

Princesses japonaises


En regardant le reportage ci-dessous, vous allez vous dire une fois plus :"mais dans quel monde vivent les japonais ?"
Je ne vous le fais pas dire.

Ma femme a toujours l'oeil pour guetter les programmes un peu "louches".
Après le "Gaikokujin Akiba Champion", voici un autre petit documentaire assez intéressant ou plutôt navrant, à vous de juger.

Tout le monde sait que les jeunes japonaises de Tokyo aiment se travestir en "Gangyaru" ou encore "yamamba" meme si le phénomème à tendance à s'estomper ces derniers temps.
Mais saviez vous que certaines ont d'autres idées comme se prendre pour des princesses par exemple ?

Et bien, c'est justement ce que nous montre ce programme de 20 minutes.
Appelez ça du cosplay si vous voulez mais pour ces filles et femmes, cela n'a rien à voir.
Leur passion : passer du temps entre princesses tout en se lançant des compliments du genre "Waah, t'es trop kawaii !"

Faites place à la vidéo !


On retrouve donc tous nos "jolies" princesses ensemble qui se sont données rendez-vous pour aller déjeuner dans un restaurant francais.
Pour ceux qui ne le savent pas encore, au Japon, restaurant français = cuisine de haute gamme, prestige, cher, le summum, que du bon quoi.
On n'y mange pas du steak purée vous pensez bien.
Enfin, elles se retrouvent autour de la table pour discuter de sujets tous aussi intéressants les uns que les autres.
On apprend qu'une d'entre elles pense aller à une soirée de Noel, et toutes les autres répondent en coeur "Oh oui, moi aussi, je veux y aller.."

Le narrateur nous explique que le "boum" princesse existe bel et bien depuis quelques temps et qu'il y a même des magazines qui y sont dédiés.
Et grâce aux communaut&s internet comme Mixi (le MySpace japonais en 1 million de fois mieux), c'est très facile de se rencontrer et de partager sa passion.

Et là, tenez vous bien, on apprend que leur idole phare à toutes n'est autre que Marie Antoinette, qui d'après elles, reste la plus belle de toutes les princesses.
Blanche-Neige et Cendrillon n'ont qu'à mieux se tenir.

En route chez Kanaé (23 ans), une princesse-gyaru plutôt assez mignonne.
Là voici qui débarque devant le journaliste dans son jogging rose et sa petite couronne de princesse sur la tête.
Direction sa chambre et là ! Waaaaah ! Bienvenue dans l'antre de la princesse.

Etonnant de voir autant de meubles dans une si petite chambre (au Japon du moins).
Le meuble "princesse" coûte plus de 100000 yens (~630 euros), le lit "princesse", le double et la table de maquillage, le triple.
Quant aux rideaux, c'est elle-même qui les a faits.
On peut dire que c'est une vraie princesse car à 23 ans, posséder autant de meubles si chers sans parler de la télé HD, faut pas croire que c'est chose normale au Japon.

Il y a 4 ans, Kanaé se prenait déjà pour une princesse mais sa chambre avait plus de couleurs tropicales que maintenant, d'où ce rideau orange où elle cache les choses d'avant.

On a tous nos passions mais il faut bien un moment où il faut retourner sur terre.
Kanaé part donc s'habiller pour le travail et une de fois plus, surprise ! en découvrant son bleu de travail.
Et là, on apprend que son boulot c'est de conduire des camions, et pas n'importe quels camions, des camions de 10 tonnes.

Impressionnant, non ?
Mais elle ne fait pas que ça, elle pose aussi pour des revues comme top model, qui a mon avis, lui rapporte bien plus que son boulot de camions.
En tout cas, respect, car manoeuvrer de tels camions dans les rues de Tokyo, c'est loin d'être facile.

Passons à une autre princesse.
Cette fois ci, rien à voir avec la précédante, puisque celle ci est mariée et à 2 enfants, voici Yuko (23 ans).
Elle a l'air de s'accrocher un peu plus à sa passion que Princesse Kanaé.
Elle va même jusqu'à convaincre ses enfants qu'il n'y a que du bon a être princesse.
Justement, c'est le jour de 753 (voir article de la semaine dernière), et pour l'occasion, elle habille ses filles en rose.
Le mari, 31 ans, employé, semble être dépassé par les évènements (comme la plupart du temps dans un couple japonais).

Il y a quelques années, Yuko aussi était une "gyaru" et cela ne fait qu'un an qu'elle s'intéresse de près à devenir une belle princesse.
Elle nous dit : "Je veux devenir encore plus belle et j'aimerais vivre dans un château".
Mwouais... que dire de plus.
Son ensemble lui a coûté environ 57000 yens (~360 euros), et son manteau 750 euros.
Et comme elle passe sa passion à priori avant sa famille, elle n'achète que des produits bon marché et promotions, histoire de faire des économies sur ses prochains achats.

Et comme toute princesse qui se respecte, elle prend beaucoup de temps a confectionner soi-même des objets pour sa chambre, tout en achetant les éléments sur internet.
Lorsqu'elle demande à sa fille de 3 ans si elle veut devenir princesse, celle ci lui répond :"Oui j'aimerais devenir princesse mais j'aimerais aussi être un zoo". Oui oui, vous avez bien lu...

Direction shopping, et pour cela, pas question de sortir sans être belle à croquer.
Rendez vous à Shibuya avec une de ses amies rencontrée sur Internet.
Difficile de la manquer.
Et c'est alors qu'elle lui dit :"Trop kawaii, tu ressembles trop à une poupée !"
Quel compliment !

Arrivée au magasin, on s'aperçoit que même les vendeuses sont habillées en princesse. (Au secours ! sortez moi de là !).
Est ce que je peux toucher vos cheveux ? qu'elle demande à la vendeuse.
Oui, allez y mais doucement, hein !
Et hop, on repart avec un petit sac de 12000 yens (~75 euros) en poche.

C'est sur ce dernier plan que le reportage prend fin.
A savoir qu'après ça, il y avait des commentaires mais les 2 journalistes étaient mortes de rire et ont préféré passer directement au informations sportives... comme quoi...

Comme vous le remarquerez une fois de plus, il n'y a qu'au Japon que toutes ces fantaisies sont possibles.
Impossible d'imaginer cela en France (du moins, moi j'ai du mal).
Heureusement que le ridicule ne tue pas.

12.11.07

753 七五三


Cette semaine, et plus particulièrement le 15 novembre, c'est ce qu'on appelle "Shichi Go San 七五三" qui littéralement signifie 7 5 3.

Alors que peuvent bien signifier ces 3 chiffres ?
En fait, ce sont les enfants de 3, 5 et 7 ans qui sont à l'honneur dans cette tradition.
Au Japon, depuis toujours, les chiffres 3, 5 et 7 (et plus généralement les chiffres impairs) sont des chiffres qui portent chance et bonheur.
Une occasion de célébrer qu'il ne faut donc pas rater.
Ces âges indiquent aussi que l'enfant a passé une étape importante de son enfance.

Uniquement les petites filles de 3 et 7 ans célèbreront la tradition alors que pour les garçons, ce sont seulement ceux qui ont 5 ans.
Pour les parents de ces enfants, c'est un grand jour puisque c'est la première fois (ceux de 3 et 5 ans) que leurs enfants porteront le "kimono 着物" et le "hakama 袴".


A savoir aussi qu'à ces ages de 3, 5 et 7 ans, on permet aux enfants de laisser pousser leurs cheveux.

Le 15 novembre n'étant pas férié, c'est pendant le weekend le plus proche où l'on ira tous ensemble au temple Shinto.
Autant vous dire que ce ne sont pas les enfants qui manquent dans les temples à ce moment là.
Toute la famille ira donc prier pour l'avenir et la bonne santé de leurs enfants.


Après être passé au temple, il faut bien féliciter ses enfants et pour cela, on leur offre "Chitosé-amé 千歳飴" littéralement, le "bonbon mille ans".
Ce bonbon est signe de longévité et d'une croissance saine.


Comme vous pouvez le voir, le Chitosé-amé, est une bonbon long et blanc en forme de stick assez élastique qui peut s'étendre lorsque l'on le tire.
Les bonbons sont dans une pochette sur laquelle sont dessinées une grue et une tortue, 2 animaux qui sont symboles de longévité.

Une fois de plus, vous remarquerez que l'on porte beaucoup d'importance aux enfants au Japon et que plusieurs traditions leur sont consacrées.

27.10.07

NOVA c'est fini !


Aujourd'hui parlons un peu d'actualité.
Une actualité à laquelle je m'intéresse beaucoup puisque l'on parle de la disparition totale de NOVA dans quelques jours.

NOVA, pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, c'est le plus grand réseau d'écoles de langues étrangères du Japon.
Société fondée en 1981, elle regroupe plus de 9000 employés un peu partout dans le monde, plus de 400 000 étudiants et propose des écoles de conversation en anglais pratiquement dans tout le pays.
C'est le premier employeur d'étrangers au Japon avec plus de 7000 personnes.
Impossible de se promener au Japon sans trouver une école Nova.
Tellement populaire que les écoles font parties intégrantes du paysage quotidien japonais.


Et bien malheureusement, cette sociéte a déposé le bilan vendredi dernier, la cause ? plus de 350 millions d'euros manquent dans les caisses.

Un mythe s'effondre...
Pourquoi cela me tient à coeur ?
car Nova, c'était tout simplement une des façons les plus simples pour venir travailler au Japon.
Ne nous le cachons pas, beaucoup d'étrangers ont pu venir travailler au Japon via Nova.
Travailler au Japon n'a rien de facile et Nova offrait à quasiment quiconque ayant une expérience dans l'enseignement (voir aucune) de pouvoir travailler au Japon.

Nova n'a jamais eu la critique facile, toujours référencé comme "usine à cours", leçons lentes et inintéressantes, rabachage constant, etc...
Malgré ça, la boite a toujours tourné à plein pot chaque année.
Ce genre de boite au Japon fonctionne tres bien ici car car vous le savez certainement, les japonais étant des quiches en anglais (eux mêmes vous le diront), Nova et compagnie ne peuvent que bien fonctionner.

Comment une boite comme celle-ci peut elle se retrouver en faillite ?
Tout a commencé avec certains étudiants qui ont demandé à être remboursés comme cela était indiqué dans la publicité.
Puis cela s'est amplifiée au mois de Juin avec des révélations plutôt intrigantes comme certains manuels destinés au personnel sur comment extorquer de l'argent aux étudiants.
Cette affaire a beaucoup fait parler d'elle et les étudiants ont commencé a se plaindre et à vouloir récupérer leur argent.
Sur ce, le gouvernement a interdit à Nova de faire signer des contrats de plus de 6 mois.
Ce fût le coup dur et c'est à partir de ce moment là que les choses se sont dégradées.
A savoir aussi que le vice-président et président de la boite auraient soit disant blanchi de l'argent.
Tout ça n'a fait qu'empirer les choses.

Cet été, ce fût le coup de grâce avec les salaires qui n'ont pas été versés.
Des grèves ont eclaté mais rien n'y fait, le personnel ainsi que les enseignants n'ont pas eu leurs salaires.
Les étudiants ont commencé à deserter les écoles et les professeurs ont fait de même.
A l'heure où j'écris ces lignes, c'est plus de 2 mois de salaire qui n'ont pas été payés et ils ne le seront probablement jamais.

Et puis vendredi dernier, Nova a decidé de fermer toutes ses écoles pendant 10 jours, période où Nova espère recevoir une aide gouvernementale ou encore trouver des repreneurs éventuels.
Mais bon, ne nous faisons pas de bile, il y a peu de chance que le gouvernement relance l'affaire.
C'est donc chômage technique pour tout le monde pratiquement comme ça, du jour au lendemain.
Autant vous dire que la pilule est dure à avaler surtout pour les enseignants étrangers qui savent que leur vie au Japon est sur le point de prendre fin.

Cela va même encore plus loin puisque Nova payait à ses enseignants des appartements pour une meilleure accomodité à leur arrivée au Japon.
Les enseignants reversaient ce loyer à Nova par la suite.
Le probleme à présent, c'est que Nova ne paye plus les propriétaires alors que les enseignants, eux, continuent de payer leurs loyers à Nova.
Conclusion, ce sont plusieurs personnes qui se voient être mises dehors depuis quelques semaines.
Le tableau est donc vraiment pas beau à voir.
Si la boite passe officiellement en faillite, alors la sociéte d'intérim qui s'occupe des embauches devrait normalement dédommager les enseignants des salaires non payés mais rien n'est encore sûr à l'heure actuelle.

Bien entendu ils existent d'autres écoles de langues mais malheureusement celles-ci sont bien moins riches et puissantes que Nova.
Il y a donc peu de chance que les ex-profs Nova puissent se faire embaucher dans ces écoles facilement.
Par contre ces écoles, elles, vont en profiter et vont certainement récuperer un maximum d'élèves mais à mon avis la, demande est plus forte que l'offre et il risque d'y avoir une saturation dans les mois à venir.

Voilà donc... c'est donc une situation assez catastrophique que vit le Japon actuellement même si les medias ne semblent ne pas trop s'en mêler.
J'oubliais de dire que le président de Nova s'est fait la male et a disparu on ne sait où.
Il est injoignable, ce qui n'arrange pas les choses.
Les yakuzas lui ont peut-être fait la peau ?

Nova, c'était aussi le lapin rose avec tout un tas de goods à son effigie comme savent si bien le faire les japonais.
Il avait même eu droit à son propre soft Nintendo DS ainsi qu'à ses propres Pocky.
Le lapin rose n'avait jamais été aussi populaire que ces dernières années.




Pour finir, je souhaite bon courage à tous ceux qui sont dans le pétrin et j'espere que vous pourrez trouver un nouveau boulot très prochainement sans pour autant quitter le Japon.
頑張って下さい!

15.10.07

Koban


Ceux qui ont déjà visité le Japon ont sûrement remarqué ce genre de panneaux


Ces panneaux indiquent que vous êtes devant un "KOBAN 交番".
Ces petits postes de police sont appelés ainsi et sont éparpillés un peu partout dans chaque quartier.
Alors qu'à Paris, ce sont des cafés que l'on trouve à chaque coin de rue, au Japon, ce sont plutôt ces Koban.


Les policiers de ces Koban ne font pas d'enquête ni quoique soit dans ce genre là, non, ils sont plutôt là pour aider les citoyens.
Alors que dans beaucoup petits du monde, les citoyens et policiers ne font pas bonne entente, le Japon est un pays où le peuple et les policiers s'entendent relativement bien.

Le plus grand intérêt des Koban, c'est de rendre service aux personnes qui sont perdues, qui cherchent leur chemin.
Le système d'adresses au Japon étant assez complexe (système de blocs, pas de noms de rue), le Koban offre des plans détaillés de chaque quartier et les policiers les connaissent par coeur ou du moins assez bien.
Toujours tres gentils, très serviables, ces policiers rendent de grands services à la population.
Il m'arrive souvent de demander de l'aide pour confirmer une adresse par exemple.
Une sorte de "point I" à votre service, toujours aimable.

Dans un Koban, on trouve généralement 2 à 4 policiers, 2 restant dans le Koban pendant que les 2 autres font des rondes en vélo.
Ils veillent ainsi à ce que tout se passe bien dans le quartier.
Ils peuvent faire des contrôles d'identité mais ne sont pas des policiers de terrain généralement.

Chaque jour, on peut voir un petit panneau où est inscrit le nombre d'accidents, de blessés ou encore de morts qui ont eu lieu la veille dans le quartier.


Cela peut surprendre au début mais il n'est pas rare de voir plusieurs morts affichés qui sont en général des sans-abris.
En tout cas, l'information est là et je trouve ça très bien.

Enfin, le Koban, cela peut être votre dernière chance au cas où vous perdriez votre portefeuille dans la rue.
Les japonais sont des gens assez honnêtes et n'hésitent pas à rendre ce qu'ils ne leur appartiennent pas.
Le Koban c'est donc aussi un service des objets perdus mais attention ! ceux ci ne sont gardés qu'1 mois si personne ne vient les reclamer.
Il y a donc de grandes chances que vous retrouviez votre portefeuille ici, qui plus est, avec tout son contenu.
Quand je dis "son contenu", je parle même des billets.
J'en ai fait moi-même l'expérience il y a quelques années où j'ai pu retrouver toutes mes cartes (ma carte de résident y était) ainsi que tous mes billets (et dieu sait combien il y en avait).
Je peux vous dire que j'étais bien content de l'avoir perdu ici plutôt qu'à Paris.

1.10.07

Prendre le bus à Tokyo


L'été japonais est enfin terminé.
Et dire que la semaine dernière, le thermomètre vascillait toujours entre 25 et 32 degrés.

Après avoir passé un dimanche au Tokyo Game Show, je reviens ici pour vous parler de tout autre chose : comment prendre le bus à Tokyo.
Vous qui visitez le Japon n'avez aucun mal à utiliser le train mais prendre le bus est une autre affaire.

Prendre le bus peut s'avérer bien plus pratique que de prendre le train et bien moins cher aussi, le problème est qu'il faut déjà savoir lire les kanjis, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde.

Eh oui, première constatation lorsque l'on arrive à l'arrêt de bus, c'est que tout est en japonais, et ce, même dans la capitale.
En s'approchant plus près du panneau, on peut lire en tout petit des inscriptions en anglais mais ce n'est pas toujours le cas (surtout à la campagne).
Les inscriptions indiquent seulement les directions, pas les noms d'arrêts malheureusement.


Vous décidez de franchir le pas et de prendre le bus.
Vous regardez donc les horaires affichés sur le panneau.
Attention ! les horaires sont différents pour la semaine et pour les jours fériés (dimanche inclu).
Généralement de couleur blanche pour la semaine, bleu pour le samedi et rose pour le reste.

Les bus sont, on peut le dire, à l'heure.
Pas aussi précis que les trains bien entendus mais plus précis que leurs confrères parisiens. Ahem....
Sur les panneaux un peu plus sophistiqués, on peut voir où se trouve exactement le bus et dans combien de temps environ il arrivera à l'arrêt.

Le bus arrive, vérifiez bien avant de monter que c'est le bon (à vérifier sur la façade du bus ou encore à confirmer auprès du chauffeur).
Préparez à l'avance votre argent, 210 yens pour les adultes où que vous alliez.
Une fois que vous êtes montez, vous avez affaire à la "machine".
Qu'est ce que c'est que cette machine ?
La première fois que je l'ai vue, j'ai été surpris de tous ces boutons, fentes, cadrants, etc...


Ca surprend au début et on aimerait pouvoir donner son argent directement au chauffeur plutôt que d'avoir à faire à cette bécane.
Cette machine est donc disposée à coté du chauffeur et c'est donc à elle que vous devrez donner votre argent.
On a un peu peur au début car on y comprend rien du tout (où dois je mettre mes pièces ? et mes billets ?) surtout quand les autres gens poussent derrière vous.
Un conseil donc, montez en dernier, pour la première fois, vous serez plus à l'aise.

Le système n'est pas très complexe.
Vous avez une sorte d'urne où vous glissez vos pièces et la machine vous rend la monnaie si nécessaire.
Pour les pièces de 500 yens, c'est une fente spéciale.
Pour les billets, vous les glissez comme vous le faites avec les distributeurs automatiques de boissons.
Vous avez une carte de bus ? et bien pas de problème, glissez la aussi dans la fente dédiée et elle ressortira compostée.
Rien de bien difficile au final mais on peut remarquer la complexité de la machine qui est assez compacte.

De son coté, le chauffeur vérifie bien que tout se passe normalement, il vous aide si vous ne savez pas où mettre votre argent.
Si vous êtes 2, dites le lui et il appuiera en conséquence sur le bouton pour 2 personnes.
Les cartes de bus s'achètent directement au chauffeur, de même pour la grosse monnaie (10000 yens).
Autant vous dire que le chauffeur est tout aussi occupé à l'arrêt que lorsqu'il conduit.

Voila, vous avez payé, reste plus qu'à vous asseoir.
Oh là ! Vous vous rendez compte que le bus est tout riquiqui.
Si vous êtes du genre un peu enveloppé ou gros costaud, vous allez vous sentir étroit là dedans, c'est clair.
Les bus japonais sont assez étroits, que ce soit le couloir tout comme les sièges.
A l'entrée du bus, sur la droite, il y a les places pour personnes agées, femmes enceintes donc évitez de vous asseoir ici si vous le pouvez.
Une mamy qui reste debout alors que vous êtes assis peinard attirera tous les regards sur vous.
Autant rester debout et puis en tant que français, vous êtes censé montrer que c'est vous le plus gentleman.

Maintenant, il vous reste à trouver votre arrêt et si vous ne japonisez pas alors le plan dans le bus ne vous sera d'aucune utilité.
Au dessus du chauffeur, vous devriez apercevoir un écran affichant les arrêts.
Celui-ci affiche la prochaine station, la premiere fois écrit en japonais, en hiragana puis en romaji.
Enfin, vous êtes sauvé ! vous pouvez enfin lire la station.
Si les stations ne s'affichent qu'en kanjis, alors vous êtes plutôt mal et il est préférable de dire au chauffeur de vive voix où vous voulez vous arrêter, il vous fera signe lors de l'arrêt, plutôt sympa non ?

L'autre chose qui vous surprendra dans le bus, c'est le chauffeur qui ne cesse de parler constamment.
Mais que peut il bien dire ?
Et bien il informe les passagers de la prochaine station, il recommande de s'accrocher au démarrage et après chaque feu.
Il dit même lorsqu'il s'arrête au feu en vous demandant de bien vouloir patienter (comme si on avait le choix).
Bref, c'est une vrai pipelette, assez énervant au début mais on s'y fait avec l'habitude.

Les boutons d'arrêt ne manquent pas, suffit d'appuyer dessus pour qu'il devienne rouge, le chauffeur confirmera l'arrêt via son micro.

Pas la peine de se lever 5 minutes avant votre arrêt, le chauffeur vous laissera descendre tranquillement.
Les français ont toujours cette tendance à se lever 5 minutes avant, de peur de rater l'arrêt, et ce, que ce soit dans le train ou dans le métro.
Pas de panique, ici le chauffeur vérifie dans son rétro que tout se passe bien.

En général, on descend par la porte de derrière, la porte de devant étant réservée à la montée.

Voilà, vous êtes arrivé sain et sauf, ce ne fut finalement pas si difficile que ça.
Mes parents s'y sont habitués et pourtant ils ne parlent ni lisent aucun mot de japonais.

Dans le Kansai, région de Kyoto-Osaka, le système de paiement est un peu différent.
J'ai eu l'occasion de prendre le bus plusieurs fois lors de mes voyages.
Que les personnes du Kansai me corrigent, mais en général, on monte par l'arrière du bus, on tire un ticket de la machine sur lequel est imprimé un numéro.
Ce numéro correspond à l'arrêt auquel vous êtes monté.

Vous vous installez, vous payerez à la sortie.
A l'arrière du siège du chauffeur, un grand panneau LCD affiche le prix pour chaque numéro.
Plus vous ferez du chemin, plus le prix grimpera.
A l'arrêt, vous descendez par l'avant et vous réglez de la meme manière que plus haut en donnant votre numéro au chauffeur.
Le prix n'est donc pas unique comme à Tokyo.

Voilà, comme vous pouvez le constater, prendre le bus n'a rien d'impossible.
Il vous faut juste bien regarder ce qui est écrit (meme si vous ne comprenez pas), évitez de revasser et le tour est joué.

17.9.07

Cartes postales


Vous qui visitez le Japon avez sûrement l'intention d'envoyer une ou plusieurs cartes postales à votre famille ainsi qu'à vos amis.

Pour nous, français, c'est en effet naturel d'envoyer une 'tite carte à son entourage mais au Japon, ce n'est malheureusement pas le cas.
Ceux qui suivent ce blog savent qu'au Japon, on a plutôt la coutume d'acheter un souvenir "お土産 Omiyage" que l'on remettra à chaque personne dès son retour.
On aime offrir et à la première occasion possible alors on ne se gêne pas.
Meme lors d'une journée à Disney Land il est naturel de passer plusieurs heures dans les magasins afin d'y trouver un beau petit souvenir pour ses proches.
Entre une carte postale à quelques centimes d'euros et un cadeau à 10 euros, la différence est tout de même large.

C'est donc pourquoi ceux qui visitent Tokyo ou d'autres grandes villes du Japon se poseront tôt ou tard cette question : " Mais où est ce que je peux trouver des cartes postales dans cette foutue ville ? "
Question que je me suis maintes et maintes fois posé.

Alors qu'en France, on peut en trouver dans n'importe quel kiosque ou librairie du coin, ici, vous pouvez d'ores et déjà abandonner l'idée car vous ne trouverez rien.
Du moins si mais pas spécialement où vous le pensez.
Les meilleurs endroits où vous aurez la chance d'en trouver sont :

- les offices de tourisme : lieu que l'on ne visite pas forcément surtout lorsque l'on va à l'étranger mais on y trouvera quelques cartes qui se battent en duel.

- les lieux touristiques bien entendu commes les chateaux, les musées ou les quartiers dédiés comme Asakusa à Tokyo ou encore le magasin Oriental Bazar (Harajuku - Tokyo).

- les boutiques souvenirs que l'on trouve aussi dans les quartiers touristiques et dans les grandes arcades des villes.

En se focalisant sur ces 3 endroits, vous aurez de grandes chances d'en trouver.
Mais attention ! Car une fois que vous les aurez trouvées, l'autre problème, c'est : le choix.
Et c'est là où le bas blesse puisqu'en général, le choix est vite vu.
Ce sont pratiquement toujours les mêmes cartes que l'on retrouve où que vous alliez.
J'ai même trouvé des cartes postales de Tokyo à Kagoshima, il faut vraiment le faire.

Autre chose, les photos sont loins d'être photogéniques et manquent de renouveau.
On a l'impression d'avoir à faire à des cartes d'il y a 20 ans avec le fameux Mont Fuji en arrière plan et un shinkansen en premier plan.
Et comme les cartes sont la plupart du temps pour les étrangers (vous, en l'occurence), on trouve des gros JAPAN en plein sur la carte qui gâche un peu le paysage (lorsqu'il y en a un).
Tout ça est bien dommage car le Japon est un pays qui offre de superbes paysages.

Concernant les prix, ce n'est pas donné là aussi, en général, compter entre 100 et 150 yens la carte (entre 60 et 90 centimes d'euros).
Mais la plupart du temps, les cartes ne sont pas vendues à l'unité mais en paquet de 5 ou 10 cartes, ce qui change le prix tout de suite (environ 900 yens pour 10 cartes).
Pas très intéressant lorsqu'on en veut une seule.

Et puis, le pire reste à venir car sur la dizaine de cartes proposées, la moitié sont moches et ne portent aucun intérêt, on a l'impression de s'être fait avoir.
Je me souviens encore de mes parents qui sont restés plus d'une demie heure à chercher de belles cartes pour au final choisir la même en plusieurs exemplaires.

Voilà, maintenant vous savez à quoi vous en tenir.
On aime diversifier ses cartes postales mais malheureusement ici le choix est assez restreint et finalement on se retrouve à envoyer la même carte à toutes les personnes.

3.9.07

Stéréotypes


Que l'on soit japonais, français, anglais ou autre, on porte toujours des clichés sur les pays qui nous entourent.
Plus les pays se trouvent loin, plus on a du mal à verifier ses clichés.

Je reçois beaucoup de mails me demandant si les japonais mangent beaucoup riz, s'ils sont habillés tous de la même manière, etc...
La liste est longue et je dois dire qu'il y a de quoi rire souvent.
Mais ce qui parait évident pour moi ne l'est peut être pas pour vous.

C'est pourquoi je pense qu'il serait intéressant pour vous de savoir ce qu'il en ait vraiment.
J'ai donc regroupé les clichés qui retombent le plus souvent et j'essaie de répondre d'un point de vue général.
C'est parti !

- Est il vrai que les japonais mangent beaucoup de riz et de poissons ?

Le riz, c'est un peu le mets principal au Japon, un peu comme le pain en France.
Donc il n'est pas étonnant d'en manger 3 fois par jour.
Alors qu'en France, on mange le riz comme un "légume" pour accompagner.
Quant au poisson, oui, on en mange mais finalement pas tant que ça.
On en mange bien plus au restaurant qu'à la maison.
La cuisine japonaise, c'est aussi beaucoup de viande ! Boeuf, porc, poulet, on mange de tout.

- Est il vrai que les japonais sont extrêment polis au point de l'être quit à mentir ?

Alors la, c'est un gros morceau.
Pour faire bref, je dirais que c'est vrai.
Les japonais sont des gens très modestes et il existe des mots dans la langue japonaise permettant de refuser tout en s'excusant.
Comme le mot "chotto" qui veut dire en gros "Euh en fait...", qui permet de s'excuser tout en refusant poliment.
Il existe des tonnes de mots passe-partout qui permettent de rester poli tout en pensant le contraire, tout ça pour ne pas offenser son interlocuteur.
Au bout de quelques années, on s'habitue à cette mentalite mais cela reste assez dérangeant, il faut bien le dire.
Finalement, il n'y a que chez les enfants que l'on retrouve la franchise directe.

- Est il vrai que les japonais sont très pudiques ?

Dans la famille, se balader tout nu dans la maison est inconcevable.
En France, tout dépend des familles bien entendu mais vous avez sûrement du vous montrer au moins une fois tout nu devant vos frères et soeurs.
De même, se balader torse-nu l'ete pour les garcons, c'est assez rare.
Par contre, concernant les bains publiques ou "onsen", c'est autre chose.
On a beaucoup plus de facilité à se dénuder et à se montrer alors que pour nous, c'est plus difficile.

- Est il vrai que les japonais ne vivent que pour le travail ?

Ca, je pense que tout le monde le sait.
La société japonaise ainsi que la vie familiale tournent autour du travail.
Si le travail ne va pas alors cela peut être la catastrophe dans la famille : la femme quitte son mari, les enfants mentent sur le métier de leurs parents, etc...
Prendre des vacances, comme je le disais dans un article précédant est signe de faiblesse, signe qui montre que l'on n'intègre pas le groupe, qu'on lache son équipe.
Alors qu'en France, à peine embaucher, on pense déjà à ses futures vacances, ici, c'est plutôt le contraire.
Vivre au Japon, ça veut dire travailler et faire beaucoup de concessions autour de soi.

- Est il vrai que les touristes japonais prennent des photos de tout et n'importe quoi ?

On a cette image des japonais avec l'appareil photo toujours autour du cou et qui photographient tout ce qu'ils voient.
Cette image était peut être vraie il y a 10 ou 20 ans mais personnellement lorsque je vois un japonais à Paris, je ne trouve pas qu'il "mitraille" à tout va.
Au contraire, je pense que les français prennent bien plus de photos.
Je prends comme exemple ma famille qui lorsqu'elle vient au Japon n'arrête pas de prendre tout en photo : gares, distributeurs, nourriture, toilettes, bref...
Et finalement ce sont les japonais qui ont été les plus surpris, comme quoi...

- Est il vrai que les japonais sont racistes ?

Alors je ne vais trop développer sur le sujet sinon il faudrait plusieurs pages.
Dans l'ensemble je dirais que les japonais sont plus ou moins racistes mais ils ne s'en rendent pas compte.
Difficile à expliquer, en fait je dirais qu'ils n'en sont pas conscients.
En tant qu'étranger, j'ai toujours été bien accueilli par les japonais, dans n'importe quel domaine mais quelque part on sent toujours de la discrimination par ci par là, surtout lorsque l'on regarde la télévision ou encore dans le milieu du travail.
Mais jamais je n'ai entendu un japonais dire "à mort les blancs!" ou des choses comme ça.
Le japon est un pays où la discrimation est assez présente, on sent rend compte très rapidement mais lorsque l'on parle avec les gens, il est très rare de sentir du racisme pur et dur comme on peut en voir dans les autres pays du monde.
C'est un peu déroutant, on se demande vraiment si parfois ils le font exprès ou pas. Difficile à cerner, très difficile à expliquer.

- Est il vrai que les salariés japonais sont tous habillés de la même manière ?

En principe oui, j'avais déjà abordé le sujet il y a quelques temps.
Le costard-cravate et l'uniforme sont obligatoires dans une société japonaise.
Personne n'osera partir de chez lui sans sa cravate vous pensez bien.
Cependant, les sociétés qui emploient des jeunes fonctionnent un peu plus librement.
Chacun vient quand il veut et repart quand il veut dans la tenue qu'il veut, du moment que le travail soit fait.

- Est il vrai que les japonais ont le plus fort taux de suicide au monde ?

Le plus fort du monde, je ne sais pas mais il est assez élevé, ça je peux le dire sans difficulté.
Comme je le disais plus haut, la société japonaise est conçue autour du travail.
Quant a l'étudiant, toute sa scolarité sera tracée du début à la fin.
Autant vous dire, qu'il y a assez peu de liberté finalement, tous ceux qui ne veulent pas ou qui ne peuvent pas rentrer dans ce système et se plier aux règles, auront beaucoup de difficulté à vivre tout en étant heureux.
Les parents aident rarement leurs enfants à se sortir de leurs galères.
Les suicides sont donc nombreux surtout chez les étudiants et les jeunes employés qui n'arrivent pas à voir leurs futurs positivement.
On trouve des sites internet qui permettent de se donner la mort de différentes façons avec des listes de médicaments et les effets contractés.
C'est attroce mais malheureusement les faits sont là.
Apres ça, on voit à la télévision les parents pleurer la mort de leurs enfants mais si seulement ils avaient été là pour les écouter et les aider aussi.
Tout ça m'exaspère je dois dire.

- Est il vrai que les hommes japonais n'ont pas de poils ?

Ca vous faire rire mais on me l'a demandé plusieurs fois.
En effet, les hommes japonais et plus généralement les asiatiques ont une pilosité moins abondante que chez les occidentaux.
Pour les hommes, au niveau du torse, ou encore des bras ou des jambes, on a l'impression que les japonais restent "ados" toute leur vie.
Moi ça me fait rire quand je vois les hommes torses-nus, on dirait des "mômes".
En fait, on aime pas trop les poils ici, ça a une connotion qui se rapporte au "sale" un peu.
On m'a souvent fait la réflexion du genre "range tes poils qui sortent de ta chemise" alors qu'au contraire en France, ça a un coté plutôt virile je dirais.
De même chez les femmes, toutes se font retirées au laser les poils des aisselles.

- Est il vrai que le coût de la vie au Japon est très élevé ?

En effet, le Japon étant un pays assez étroit avec peu de ressources naturelles, le coût de la vie est très elevé.
Les salaires étant plus élevés, tout est plus cher.
Lorsque l'on vit au Japon et que l'on revient en France, la différence est flagrante.
Beaucoup de francais rêvent de vivre au Japon mais n'oubliez pas qu'il vous faudra venir avec pas mal d'économies si vous voulez pouvoir réussir dans un premier temps.
Surtout la vie à Tokyo, où chaque semaine dépenser plus 150 euros est ordinaire.

- Est il vrai que les japonais ne savent pas se servir d'une fourchette et d'un couteau (vu qu'ils mangent avec des baguettes) ?

Ca peut vous paraitre facile pour vous mais pas pour les japonais justement.
Il est très rare de sortir fourchettes et couteaux à la maison, tout étant déjà pré-découpé, rien de plus facile que de manger avec les baguettes.
Malheureusement, lorsque l'on se rend au restaurant français, c'est une autre paire de manches : beaucoup d'entres eux n'arrivent pas à couper la viande où ne savent pas comment utiliser correctement les couverts.
Il est même possible de demander aux serveurs de se faire couper la viande comme pour les enfants.
Si on se moque de vous lorsque vous mangez avec les baguettes, n'hésitez pas à leur rendre la pareille lorsqu'ils utilisent les couverts.

- Est il vrai que les japonais ne tiennent pas l'alcool alors qu'ils boivent comme des trous ?

Les japonais sont certainement les plus grands buveurs de bière de l'Asie sans aucun doute.
Ce sont des milliers de litres qui sont bus chaque soir dans les restaurants, dans les bistrots, ainsi qu'à la maison.
Mais c'est compréhensible car la bière japonaise est vraiment exquise et très rafraîchissante.
Le problème, c'est qu'ils ne savent pas s'arrêter et il est très fréquent de voir les gens sortir soûls, que ce soit les hommes que les femmes.
Le tableau n'est pas vraiment beau à voir.
Certains tiennent bien la bière mais dès que l'on parle d'alcool fort tels que whisky, vodka, gin, etc... alors là, y a plus personne.
Je pense que finalement, c'est une question d'habitude.
Tout comme en France, on tient plus le vin alors qu'au Japon, c'est la bière.

- Est il vrai que les japonais sont très propres et très hygiéniques ?

Les français ont toujours eu cette image de personnes sales au Japon.
J'ai déjà entendu plusieurs fois que les français ne se lavaient pas, ce qui n'est pas totalement faux, ce n'est que très récemment que les français prennent des douches quotidiennement alors que ce n'était pas le cas il y a 30 ans.
Alors que les japonais sont de grands consommateurs d'eau depuis la nuit des temps, le bain est quotidien et il est très rare de se coucher avant un bon bain, quelque soit l'heure.
Les femmes prennent évidemment très soin de leurs corps mais les hommes aussi.

On prend aussi très soin de son environnement, on évite de jeter des papiers dans la rue, d'ailleurs les poubelles se font rares.
On garde généralement ses poubelles jusqu'au retour à la maison.
Le recyclage des poubelles est aussi très stricte, et si on compare Tokyo à Paris, on se rend compte que Tokyo est bien plus propre que Paris malgré la différence de superficie.

- Est il vrai que les japonais sont des pervers (petites culottes etc...) ?

Là aussi, gros morceau.
Suffit de monter une fois dans le métro pour s'en rendre compte : la moitié des publicités sont pour des magazines masculins avec en couverture de belles femmes en maillot de bain ou limite dénudée.
Beaucoup de personnes lisent des journaux "sexy" comme s'ils lisaient tranquillement "Le Monde".
Moi, ça me choque, surtout quand je vois une petite fille assise à coté de ce genre de personnes.
Bien entendu personne ne dit rien, c'est tout à fait "normal".
Et puis comme vous le savez certainement, les japonais ne sont pas au top mondial des relations sexuelles.
Alors que les français peuvent s'en vanter, ici c'est une autre affaire, ce qui procure une grosse frustration chez beaucoup de personnes.
Il y a quelques années, on trouvait des distributeurs ainsi que des magasins de petites culottes usagées.
A l'heure actuelle, ces distributeurs n'existent plus (jamais vu) mais les magasins existent encore et sont cachées la plupart du temps dans les quartiers "chaud" des villes.

Pour finir, rendez vous dans un "combini" et vous verrez que toutes les revues pour ados ou jeunes adultes comportent des couvertures avec des femmes qui posent.
Et le pire dans tout ça, c'est qu'elles ne sont pas cachées, au contraire, on les montre au maximum et on évite de les mettre en hauteur.

Voila, je m'arrête ici pour cette premiere session.
La liste est encore longue mais je garde le reste pour une prochaine fois.

27.8.07

Funérailles


Bon, aujourd'hui, un sujet pas très joyeux mais qui peut vous intéresser, ce sont les funérailles au Japon.

Je n'ai jamais assisté à un enterrement japonais donc les propos que je vais énoncer proviennent de ma femme et de mon entourage qui m'ont expliqué un peu comment ça se passait.

A savoir tout d'abord qu'au Japon, les 2 réligions les plus représentées sont le bouddhisme et le shintoiste.
Il existe le christianisme bien entendu mais je n'en parlerai pas ici.
La plupart du temps, les funérailles japonaises sont célébrées selon le rite bouddhiste.

Par rapport à l'occident, les japonais, ou plutôt les asiatiques en général, croient beaucoup à l'après-mort donc les traditions sont très porées sur l'âme et l'esprit du mort.

Tout d'abord, il y a ce que l'on appelle "Otsuya お通夜", la "veillée funèbre" qui a lieu le lendemain soir de la mort.
Elle consiste a apporter le corps du défunt dans un temple où l'on restera la soirée a prier dans le calme absolu pendant que le curé récitera des "mantras", sorte d'incantations auprès des dieux.
La famille proche est invitée et c'est l'occasion de voir pour la dernière fois le défunt.
Les personnes remettront à la famille des enveloppes d'argent (appelées "Okouden お香典") afin de les aider à faire face aux dépenses qu'engendrent les funérailles.
On ne repartira pas de la veillée sans s'être aspergé de sel purificateur, indispensable pour se débarasser du malheur.

Quelques jours plus tard, a lieu la crémation.
Pour ceux qui ne le savent pas, la crémation est obligatoire, les enterrements étaient autorisés il y a quelques années mais le Japon étant un pays de petite superficie, on a choisi cette solution.
Je pense aussi que c'est peut être aussi pour une question d'hygiène, je ne sais pas.

La crémation a lieu au crématorium et tous les proches sont conviés de même que les plus jeunes enfants.
Ca peut vous paraitre surprenant mais on peut regarder la crémation retransmise sur une télévision plutôt qu'en vrai, les pièces étant 2 pièces distinctes.

Par la suite, on utilise de grandes baguettes en bois afin de mettre les os restants dans une urne adaptée pour l'occasion.
Les proches font passer les os de baguettes en baguettes jusque dans l'urne.
Vous comprenez donc à présent pourquoi il est très mal vu de partager de la nourriture de baguettes à baguettes. Ne le faites jamais !

L'urne sera placée sur un autel qui sera lui-même transporté jusqu'à la maison dans le salon.
Généralement dans les maisons typiquement japonaises, il y a toujours un petit emplacement pour l'autel.
Les os seront gardés pendant 49 jours à la maison et ensuite on ira les mettre dans le caveau familial ainsi que les cendres.
Puisqu'il n'y a pas d'enterrement proprement dit, la piere tombale est surtout plus significative qu'autre chose.

Certains disent que les japonais ne font pas de deuils mais ce n'est pas vrai.
Cela dépend des familles, généralement, c'est 1 an et pendant cette période, on ne pourra pas écrire de cartes de bonne année à sa famille ainsi qu'a ses proches.

Le rite shintoiste est similaire sauf que les os vont directement au cimetière.
On peut avoir un autel à la maison cependant pour montrer que l'on n'oublie pas son proche.
La pratique shintoiste est tellement rare que les japonais eux mêmes ne savent pas comment elle se passe.
Ce sont des traditions assez complexes et il n'est pas surprenant de voir des ouvrages dans les librairies à ce propos.

Au Japon, lorsque quelqu'un meurt, il devient un "dieu" qui veille au dessus de sa famille.

13.8.07

On se fait une toile ?


Lorsque je vivais en France, aller 2 ou 3 fois par mois au cinéma était une de mes plus grandes passions.
Puis à Paris avec les cartes illimitées, j'y allais au moins une fois par semaine.

Mais depuis que je suis au Japon, il faut bien constater que ce n'est plus la même chose.
Je suis passé plutôt à 2 films par an au mieux.
Pourquoi ? pour plusieurs raisons que je vais m'empresser de vous énoncer ci-dessous.

Tout d'abord, il faut savoir qu'à Tokyo, le prix d'un billet de cinéma coûte 1800 yens (~10 euros).
Tout de suite, ça fait mal !
Pourquoi est ce si cher me direz vous ?
D'une part je pense que c'est dû au fait qu'il y ait peu de salles.
Si on compare avec Paris, on s'aperçoit très rapidement qu'il y a bien moins de salles à Tokyo qu'à Paris.
Impensable quand on connait la superficie de Tokyo.

D'autre part, je pense que les japonais ont toujours préféré la location aux salles obscures.
Suffit de voir le nombre de vidéoclubs (comme Tsutaya) pour comprendre l'ampleur du phénomène.
Et puis dernièrement, les films sortent en DVDs à peine 6 mois après la sortie en salle, à quoi bon donc.
Entre 300 yens de location et 3600 yens (2 tickets de cinéma) le choix est vite fait.

Il existe cependant quelques réductions tout comme en France.
Le 1er de chaque mois, c'est 1000 yens pour tout le monde (~6 euros), ce qui est déjà plus abordable.
C'est bien beau tout ça mais si tout le monde décide d'aller au cinéma le même jour, je ne vous raconte pas la foule.
Il est conseillé de partir bien tôt si vous voulez avoir une chance d'avoir une place.

L'autre réduction est pour les femmes uniquement.
Chaque mercredi de la semaine, c'est aussi 1000 yens pour les femmes.
Pouquoi seulement les femmes ? parce que comme vous le savez sûrement, beaucoup de femmes japonaises ne travaillent pas.
C'est donc l'occasion pour les cinémas d'avoir plus de clients.

Il y a aussi une autre réduction, ce sont pour les étudiants, s'ils viennent à 3, alors c'est aussi 1000 yens pour chacun.

Enfin, il existe une dernière façon de ne pas payer plein pot n'importe quel jour du mois, ce sont les boutiques de tickets en tout genre (concert, spectacle, cinéma).
Ces boutiques offrent des tickets à 1300 yens à tout moment.
On peut même acheter ces tickets dans certains combinis.


Bref, c'est très facile de ne pas payer plein pot finalement.
Meme si ça peut paraître un peu cher, le plus gros problème (pour moi), c'est de pouvoir entrer dans la salle.

Et oui car ce n'est pas la foule qui manque à Tokyo et vu le peu de salles, ça fait un paquet de monde pour le même film.
De plus, toutes les salles ne diffusent pas tous les derniers films du moment, non !
Par exemple, si je prends le quartier de Shibuya avec ses 5 cinémas, seulement 2 ou 3 vont diffuser les derniers films.
Si vous voulez aller voir un film le dimanche qui vient de sortir, vous pouvez faire une croix dessus ou alors il faut vous pointer 2 voir 3 heures avant.

Il y a 2 ans pour Harry Potter, on avait du attendre 2 heures pour entrer dans la salle alors que l'on avait déjà nos tickets.
Imaginez donc un peu ceux qui doivent passer par la caisse !
Une fois arrivée à la caisse, on nous remet un autre billet avec un numéro.
Ce numéro est l'ordre de passage dans la salle.
Ce qui veut dire que plus vous tarder à valider votre ticket, plus vous rentrerez tard dans la salle et plus vous aurez une mauvaise place.

Tous les cinemas n'utilisent pas ce système cependant.
D'autres vous donnent directement une place affectée et vous n'avez même pas le choix de votre place.

Tout ça est donc assez frustrant je dois dire, la meilleure façon de voir un film dans les meilleures conditions restent la semaine en milieu d'après-midi.
J'ai oublié de le dire, mais les films sortent le samedi au Japon et non pas le mercredi comme en France.

C'est ce que je fais donc dernièrement quand je le peux mais aller au cinéma tout seul ne m'a jamais branché.
Vous comprenez donc maintenant pourquoi je ne vais pas trop en salles, malgré mon envie.

Concernant les salles à Tokyo, je les trouve assez petites mais toujours très propres.
Je n'ai jamais vu de fauteuil depouillé ou de chaise arrachée.
Il faut aller en banlieue pour trouver les grands complexes généralement.

Le film commence après 15 minutes de publicités en tout comme en France.
Les films étrangers sont toujours en version originale.
Les seuls films doublés en japonais sont ceux pour les enfants comme les Disney ou animés par exemple.

Attention de bien vérifier que le film soit doublé ou sous-titré avant de rentrer dans la salle, ca m'est arrivé une fois et c'est facile de se faire avoir, c'est écrit en tout petit sous l'affiche.

En général, les japonais sont assez silencieux pendant la projection, ça change des salles francaises.
Mais il arrive de tomber sur des cas particuliers, comme une fois, une nana qui mangeait son bol de ramen pendant le film, imaginez les "slurrppp" toutes les 20 secondes.
M'enfin, suffit de lui faire comprendre son impolitesse et tout rendre dans l'ordre facilement.

Le groupe de cinémas Toho propose un service assez intéressant : le Mama's Club.
En fait, chaque jeudi les salles proposent aux familles accompagnées de bébés de voir les derniers films dans des conditions particulières.
Allez au ciné avec son bébé, c'est donc tout à fait possible !
L'air climatisé est adapté, le son est moins fort et la salle n'est pas dans le noir complet.
Votre bébé peut pleurer s'il veut, on ne vous regardera pas de travers.
Je trouve l'idée vraiment génial, d'ailleurs ma femme y est allée voir le film "Le bon restaurant de Rémi", "Ratatouille" en France.

Les films étrangers, plus particulièrement les films francais, arrivent avec beaucoup de retard au Japon comme par exemple "Arthur et les Minimoys" qui ne sort que mi-août alors que le DVD est déjà dispo en France.
Mais depuis cette année je dois dire que ça a tendance à s'améliorer, de même avec les films americains qui sortent pratiquement en même temps partout.
Ce qui n'était pas le cas avec "Le seigneur des anneaux" où il avait fallu attendre 7 mois après la sortie US.

Vu le grand nombre de films qui sortent partout dans le monde et le peu de salles au Japon, l'autre problème est qu'un film ne reste pas à l'affiche bien longtemps.
Après 3 mois de diffusion, souvent le film passe à la trappe pour laisser sa place à un autre.

Avant le film, dans le lobby, vous pouvez découvrir sous vitrines tout un tas de goodies à l'effigie du film : t-shirts, livres, porte-clés, jouets, etc...
Même les cornets de pop-corn sont imprimés pour le film.
Les japonais sont décidément très forts pour vous pousser à consommer, on ne le redira jamais assez.

Une autre chose intéressante, c'est le fait d'exprimer son opinion.
Par exemple, en tant que français, aller au café juste après la projection pour parler du film est tout à fait normal, ou du moins, on aime passer quelques instants à parler du film, on aime échanger et donner son avis.
Avec les japonais, après la projection, c'est à peine si on demande comment était le film, on sort de la salle et on repart à ses occupations.
C'est assez frustrant, je dois vous avouer, mais c'est comme tout, on s'y fait.

6.8.07

Clips d'été


Quelle semaine !
Il fait plus de 30 degrés, il fait humide, on peut vraiment dire que l'été japonais est là.
Envie d'une glace, envie d'aller à la piscine, d'aller bosser en caleçon,...

Malheureusement, en ce qui me concerne, rien de tout ça.
Je reste coincé dans les transports en commum plus de 2 heures par jour donc c'est avec la lumière des néons que je bronze.
Pour passer mon temps, j'écoute de la musique, je dors (comme les japonais) et puis il m'arrive de regarder des clips sur mon Ipod/PSP histoire de me rafraichir l'esprit.
Allez, aujourd'hui je vous partage ma petite sélection de clips vidéos japonais qui me redonnent énergie et sourire quotidiennement.

Aya Matsuura - Ne~e !


Ayaya, comme on la surnomme, est une idole très populaire.
Ses chansons et ses clips sont toujours très fun à regarder.
Dans celui-ci, je la trouve vraiment trop "kawaii" avec ses petites mimiques.
Un max de couleur, attention à vos yeux !

Aya Matsuura - Meccha Holiday !


Toujours Ayaya et ce superbe clip comme je les adore.
Ca colle très bien avec l'été japonais d'ailleurs.
La zik est prenante et les paroles toujours aussi délires.

Rip Slyme - Galaxy


Le clip est super bien réalisé.
Je ne suis pas un fan du groupe mais j'adore cette vidéo.

Maeken Trance - Koi no puchiage


Me semble que j'en avais déjà parlé ici mais je la remet tellement c'est bon.
Maeken, célèbre gay à la télévision japonaise a fait un carton avec ce clip.
Et dire qu'il est même allé jusqu'aux USA pour apprendre à danser.

Hinoi Team & Korikki - Night of fire


Encore un truc bien délire comme je les aime.
Le célèbre groupe Hinoi Team (qui reprend des vieux titres eurobeat) s'associe avec Korikki, un comique qui se prend pour un catcheur.
Le tout dans une version parapara, que dire de plus : Com'on !

Kishidan - One Night Carnival


Qu'est ce que j'ai pu rire lorsque j'ai vu la première fois ce clip.
En karaoké, c'est délire assuré je vous le dit... Wou ! Wou !

Pizzicato Five - Twiggy Twiggy


Pizzicato est surement le groupe japonais le plus vieux que je connaisse.
Il y a 10 ans d'ailleurs, c'etait le groupe japonais que l'on pouvait trouver dans les rayons de la Fnac.
Leur style et chansons sont axées sur les sixties et dans plusieurs de leurs chansons ils parlent francais. J'adore ce style décalé qu'ils ont.

Miki Fujimoto - Boogie Train '03


Encore une idole du Hello Project (de même qu'Ayaya) et comme d'hab la zik remue et le clip réveille.
C'est frais, ça donne la patate ! Tchou Tchou !

Algorithm March avec ninjas


Ce n'est pas un clip mais j'adore cette danse.
Chaque jour, ces 2 comiques dansent avec des gens différents.
Ici, c'est la version avec les ninjas mais il existe plusieurs variantes.
Il y en a même une avec des prisonniers.
En tout cas, ça reste toujours très relaxant à regarder.

Karaoke coréen


Bon ce n'est pas japonais, c'est coréen, mais je trouve ces 2 filles trop délirantes.
Rien de tel pour commencer la journée de bonne humeur.
La vidéo a fait le tour d'Internet donc je suppose que tout le monde connait mais bon, ne nous privons pas des bonnes choses.

23.7.07

Se loger au Japon


Comme vous avez pu le remarquer je n'écris pas beaucoup ces derniers temps (sur mes 2 blogs) car je suis pas mal occupé malheureusement.
La plupart d'entre vous sont sûrement en vacances donc que le blog tourne au ralenti n'est pas une mauvaise chose finalement.

Cela a beau être l'été, pas de vacances pour moi, les prochaines seront à Noel donc je souhaite de bonnes vacances à tous ceux qui ont l'occasion d'y être.

Je profite de ce post aussi pour lancer une annonce : si vous avez des sujets dont vous souhaitez que je parle, n'hesitez pas à m'écrire un mail.
Trouver de nouveaux sujets me demandent beaucoup de temps dernièrement donc si vous avez des idées, n'hésitez pas à me les faire connaitre.

Vu que c'est l'été, certains ont sûrement l'intention de partir en vacances, peut être au Japon donc pourquoi ne pas parler du logement au Japon (les liens ci-dessous sont pour Tokyo néanmoins).

Se loger au Japon en tant que touriste n'a rien de bien difficile.
Voyons d'abord pour ceux qui ont les moyens, ceux qui aiment le confort.

L'hotel :
Un bon hôtel au Japon, compter 10 000 yens (~60 euros) par nuit minimum pour une chambre.
Les hôtels sont propres, assez récents (du moins les chambres) avec télévision, air conditionné, toilettes et douches.
J'ai toujours trouvé les hotels japonais très très propres par rapport à ceux que j'a i pu voir en France.

Voici un lien qui permettra de réserver (en anglais).

L'hotel New Koyo est assez populaire pour les étrangers, moins de 3000 yens (~18 euros) pour la nuit mais attention les toilettes et douches sont communes.
Par ici.

Les Ryokan :
Ce sont des hôtels mais à la "japonaise", c'est à dire qu'il y a pas de lit dans la chambre.
La pièce est recouverte de tatamis et vous dormirez dans des futons préalablement rangés dans les armoires.


Les toilettes sont sur le palier, quant à la salle de bain, ce sont des bains communs la plupart du temps.
Idéal si vous voulez tenter l'expérience japonaise mais attention à ceux qui ont mal au dos, dormir sur un futon n'est pas très confortable la première fois.
Quant aux prix, c'est généralement le même prix que les hôtels classiques.

Un autre hôtel très populaire pour les étrangers, c'est l'hôtel Juyoh qui propose des chambres pour 3000 yens/nuit (~18 euros).

Pour les plus jeunes qui ont un peu moins de moyens, alors ils peuvent se tourner vers les auberges de jeunesse.
Celles-ci sont assez nombreuses à Tokyo et on peut s'en tirer pour moins de 5000 yens par nuit (~30 euros).


La plupart sont des dortoirs avec salle de bain et cuisine communes donc si vous voulez rencontrer du monde, l'expérience vaut le détour.

Les plus populaires sont les Auberges Sakura que l'on peut trouver ici
Attention tout de même ! il est conseillé de réserver avant son départ.

Autre possibilité de logement, les Capsule Hôtels.
J'en avais parlé ici il y a quelques temps.


Tout comme les auberges, il est préférable de réserver si possible car même si ça reste le dernier espoir, d'autres pensent comme vous.
Ne croyez pas que ces hôtels soient bon marché !
Au contraire, un bon capsule hôtel coûte dans les 4000 yens (~24 euros) en général.

Ceux d'Akihabara sont assez populaires là aussi.

Passons maintenant à ceux qui sont sans le sous.
Ceux qui, limite, passeraient la nuit sous un pont.
Sachez qu'il existe encore des solutions.

Si je vous dis les temples japonais ?
Ne riez pas, c'est possible de dormir pour une ou plusieurs nuits dans les temples japonais (à Tokyo je ne sais pas cependant).
Plusieurs personnes ont tenté l'expérience et il parait que c'est fantastique.
Dans certains temples c'est même totalement gratuit mais l'inconvénient est qu'il faut participer aux tâches communes telles que le ménage ou la cuisine.

Enfin la solution du "guerrier", le manga kissa ou cyber-café à la japonaise si vous préférez.
Les manga-kissa proposent des formules "spécial nuit" de minuit jusqu'à 5h du mat' généralement pour moins de 1000 yens (~6 euros).
Ce qui veut dire que pour cette modique somme, vous pouvez être au chaud, dans un siège confortable, accès à Internet, jeux videos, mangas, boissons à volonté...mais pas de lit.

Là aussi, j'en avais parlé ici et comme vous pouvez le voir sur la photo, bon nombre de personnes y vont pour dormir.


Mais cette solution est à utiliser que pour une nuit car passer 15 jours dans un manga-kissa, cela veut vraiment dire que vous êtes pauvre de chez pauvre.

Concernant les personnes qui viennent pour 1 ou 2 mois voir pour 6 mois, alors je leur conseille d'aller dans une Guest House.
Les Guest House sont des maisons avec des chambres individuelles où vous payez un loyer mensuel.
Il y a un gérant qui s'occupe du bon fonctionnement de la Guest House et c'est avec lui qu'il faudra traiter.
On trouve des Guest House à partir de 50 000 yens (~300 euros) par mois comme celles de Sakura.
Tout est commun : salle de bain, toilettes, cuisine et chacun doit participer aux tâches ménagères.
Internet est dispo dans toutes les chambres gratuitement en général.
Quant à la propreté, disons qu'il ne faut pas être un maniac sinon passez votre chemin.
Mais c'est la meilleure solution sur le long terme (j'entends par là 6 mois) et puis c'est une excellente occasion de rencontrer d'autres étrangers et de faire connaissance.

Enfin, concernant le logement chez l'habitant, il vaut mieux oublier.
Au Japon, il n'est pas de coutume d'inviter des gens chez soi et encore moins de les recevoir.
Comprenez juste que le Japon est un pays "petit" niveau habitation et que l'on a honte de montrer son "chez-soi" aux autres.
D'ailleurs, c'est une des raisond pour laquelle les japonais dinent toujours à l'extérieur, ne font pas de barbecue chez eux, n'invitent pas d'amis à bavarder à la maison, etc...
Même si vous connaissez un ami japonais et qu'il refuse de vous accepter chez lui, ne lui en voulez pas.

9.7.07

Cadeau de milieu d'année


Le mois de juillet marque le début de l'été au Japon mais c'est aussi le mois d'une grande tradition japonaise : "お中元 Ochugen" que l'on pourrait traduire par "cadeau de milieu d'année".

Quelle est donc cette tradition ?
On offre un cadeau à toutes les personnes à qui on est redevable.
Vu l'importance du travail dans la sociéte japonaise, cette tradition devient même une obligation.
On offre ainsi à ses supérieurs hiérarchiques, aux personnes qui nous ont aidés, à ceux dont on a reçu quelque chose, à ceux qui nous ont hébergés, etc... par politesse.

Les japonais aiment beaucoup faire des cadeaux et ils aiment bien montrer à leurs collègues et à leurs supérieurs qu'ils savent offrir.
Comme ça, on prouve sa responsabilité, que l'on fait partie de l'équipe, tout en gardant une bonne entente.
Cela permet aussi d'effacer quelques malentendus entre collègues.

Le Chugen a donc lieu le 15 juillet mais il s'étend plutôt sur tout le mois.
Et il n'est pas question d'offrir n'importe quoi dans n'importe quel état, non !

A vous de décider ce que vous voulez offrir, comme des gâteaux, des savons, de l'alcool, des bonbons, etc...
Mais tout ça doit être mis dans une boite spéciale "chugen".
Il ne faut pas offrir ça comme ça. Oh que non !

Sachez que les japonais offrent une très grande importance au visuel extérieur.
Une belle boîte leur fera bien plus plaisir que le contenu en lui même dans certains cas.
Le choix de la boîte est donc à ne pas négliger !

Une fois que vous avez choisi votre boîte, il faut faire l'emballage avec du papier spécial.
On utilise une feuille de papier japonais, où l'on écrit le nom de la personne ainsi que "ochugen", le tout ficelé avec un noeud de couleur, comme ci-dessous.


Comme vous pouvez le constater, ça n'a pas l'air facile à faire.
En effet, c'est assez complexe et requiert beaucoup de temps.
C'est pour cela que finalement on fait rarement soi-même ses emballages.

Heureusement donc que les grands magasins sont là.
Ils proposent des boîtes avec contenu tout décidé, le tout déjà emballé !


Une fois de plus, cette tradition revient chère car ce n'est pas un seul cadeau que l'on fait mais plusieurs.
Si vous n'offrez pas, alors vous serez montrer du doigt et vous perdrez à coup sûr des relations.
Au Japon, les relations s'achètent, oui, on peut dire ça commme ça.
Dans les grosses entreprises, ce sont des milliers de cadeaux qui sont envoyés à travers tout le Japon aux clients.
Heureusement que la poste japonaise sait gérer, d'ailleurs c'est sûrement avec ce genre de traditions qu'elle est si rapide, pratique et productive.

Ce dimanche matin, à ma grande surprise, le facteur passe et tient dans ses bras une énorme glacière en polystyrène à l'éffigie de Haagen Dazs.
Je ne comprends pas tout de suite et une fois le colis posé sur la table, je me rappelle qu'une de mes élèves travaille chez Haagen Dazs justement.

Et bien mes amis, je n'ai jamais eu un "ochugen" aussi appétissant de toute ma vie.
15 pots dont 3 Parfaits, il y en a pour un régiment.




Je me souviens lui avoir dit que j'étais un grand fan de Haagen Dazs, elle a visé plein dans le mille.
Je ne sais pas comment je vais pouvoir la remercier cependant.
C'est aussi ça Ochugen, on se sent coincé lorsque l'on reçoit un cadeau car en principe il faut le "redonner", du moins faire un cadeau du même prix ou d'un prix supérieur.
Là, il y en a un peu près pour 30 euros de glaces tout de même.
M'enfin, je suis aux anges.

Et vous savez quoi ?
Il y a aussi "お歳暮 Oseibo", qui est en fait la même chose que Ochugen mais pour la fin de l'année.
Donc au mois de Décembre, et ben hop, on remet ça !

2.7.07

Chez le médecin


La saison des pluies est arrivée et les températures ont commencé à augmenter et ce que je redoute chaque année est aussi arrivé : l'humidité.

L'été au Japon, il fait très chaud mais il est cependant très facile d'attraper froid. Devinez comment ?
Tout simplement grâce aux climatisations détraquées.
Je dis "detraquées" car ici, on a malheureusement un petit problème concernant l'utilisation de la climatisation.
Les trains et les bureaux se retrouvent transformés en congélateur.
Ca fait du bien quand on a quelques stations à faire mais quand on y reste plusieurs minutes, on se demande si on aurait pas mieux fait de prendre un blouson.

Tout ça pour dire que je déteste cette "extrême" et que j'ai donc attrapé une bonne rhinopharyngite et tout ce qui va avec, le top du top quoi, surtout en cette saison.
Ce qui m'emmène donc voir le médecin.

Aller chez le médecin japonais requiert tout de même un bon niveau de japonais, quoique la première fois que j'y suis allé, c'était avec mon dictionnaire électronique.
Je me souviens encore des assistantes qui se moquaient de moi.
M'enfin, dans tous les cas, il est préférable à l'avance de préparer son vocabulaire.

Lorsque vous arrivez chez le médecin de quartier, la première chose qui vous surprendra sûrement c'est qu'il n'y a pas de salle d'attente proprement dite.
Les patients sont assis face à la réception et attendent gentillement leur tour en regardant la télévision.

Avant toute chose, il faut se rendre à la réception, se présenter et si c'est la première fois, remplir un formulaire (nom, adresse, etc...).
On vous remettra une carte par la suite.
C'est préférable de toujours se rendre chez le même médecin sinon vous allez faire une collection de cartes.
On vous demandera aussi une assurance maladie, chose très importante sinon vous allez devoir payer plein pot !
A savoir qu'en général, une bonne assurance vous fait seulement payer 30% des frais.

On vous demandera si vous vous sentez fiévreux et dans ce cas on vous donne un thermomètre afin de mesurer votre température sous le bras (et non pas autre part).
Vous remettez le thermomètre à la gentille demoiselle et voilà.
Ensuite, il faut prendre votre numéro et attendre que l'assistante vous appelle, rien de plus classique ici.

Vous entrez donc ensuite dans le cabinet du docteur, généralement assez petit.
La consultation n'a rien de bien différente à ce que l'on fait en France.
Les médecins parlent rarement anglais donc comme je le disais précédemment, un petit dico expliquant ce qui vous arrive vous sera bien utile.

Le médecin est généralement entouré de plusieurs assisantes qui vous regardent, qui vous sourient.
Leur rôle consiste à apporter au médecin les ciseaux, bandes, tout le matériel bref.
Le médecin se lève rarement de sa chaise finalement.

Pour nous autres francais, la chose la plus surprenante arrive.
Le médecin vous prescrit les médicaments et c'est à ce moment que les assistantes vont cogiter dans tous les sens.
En effet, ce sont elles qui sont chargées de préparer les médicaments pour le patient.
Inutile donc d'aller en pharmacie, puisque c'est chez le médecin que l'on vous les donne, rien de plus simple.
Le plus, c'est que l'on vous donne exactement la dose prescrite, pas de surplus, pas de boites complètes comme c'est le cas en France.
J'avoue que j'aime beaucoup ce système, ce qui évite d'avoir à jeter le reste de médicaments.

On paie aussi moins cher, ce qui n'est pas regrettable.
Le plus gros inconvénient je dirais, c'est qu'on est dépourvu de la moindre notice.
Pas facile lorsque l'on veut des informations sur les effets secondaires par exemple mais bon il semblerait que tout le monde s'en accomode.

Les médicaments sont donc glissés dans des petites pochettes en papier ou est inscrite la posologie.
Le médecin écrit le nombre de cachets que vous devez prendre, si c'est après le repas ou pas.
Toutes les informations nécessaires sont écrites directement sur les pochettes.
Il y a donc aucune ordonnance qui est delivrée.


Les traitements sont généralement de 3 a 4 jours, ce qui peut paraitre assez court.
Si ca ne va toujours pas mieux alors il faudra y retourner et repayer donc une deuxième fois (les malins !)

Une autre chose surprenante, j'ai remarqué que les médecins ne disent jamais de quelle maladie vous êtes atteint.
Je veux dire par là qu'en France, les médecins ne se gênent pas pour vous dire que vous avez une angine virale ou encore une rhinopharyngite aigue, bref, tout un tas de termes que l'on ne comprend pas toujours (du moins au début).
Ici, rien de tout ça, le médecin ne donne pas de diagnostic oral, il vous donne les médocs et basta.
J'avoue qu'en tant que français, ca me dérange beaucoup.
C'est donc moi qui pose les questions et il y repond bien gentillement mais les réponses restent souvent très superflues.

Je sors du cabinet et il faut à présent attendre à nouveau pour payer.
Et ne croyez pas que l'affaire se règle en 2 secondes, souvent c'est assez long surtout dans les grands établissements.
Le médecin tourne plus vite que les secrétaires donc l'attente peut être longue.

Une fois son tour, on règle et puis voilà !
Avec l'assurance, on peut s'en sortir pour très peu.
Par exemple, pour une angine ou rhino, je m'en sors toujours à peu près pour 2000 yens (~12 euros) tout compris.
Ce n'est pas relativement cher je trouve.
Suffit que vous ayez une assurance complémentaire et vous etes rembourses a 100%.

Voila, vous ressortez avec vos médocs tout joyeux.
A savoir une chose aussi, c'est que les doses sont calculées pour un corps japonais.
J'entends par là que si vous êtes plutot du genre grand ou baraqué, ca peut poser problème.
J'ai en tête un médicament magique japonais (Lekisonin) qui est un peu le "Doliprane" japonais, et bien il n'a jamais eu aucun effet sur moi.
Au contraire, 500mg de Doliprane à ma femme et la pauvre est shootée pour la soirée.

Heureusement, ce n'est pas le cas pour tous les médicaments mais sachez que j'ai tout de même une petite pharmacie française chez moi en réserve.
Il est vrai que les français sont de grands consommateurs de médicaments à forte dose, ce qui est loin d'être le cas au Japon.

Au Japon, on aime beaucoup prendre son mal en patience et attendre le dernier jour pour aller voir le medecin rélève d'un grand courage.
J'ai toujours beaucoup de mal à comprendre ce raisonnement mais tout est question de culture.

25.6.07

Glaces au Japon


L'été au Japon est arrivé, il fait déjà bien chaud (30 degrés) et bien humide donc il est temps de se rafraichir un peu avec de bonnes glaces.

Les japonais sont avant tout glace pilée, sans aucun doute.
On prend quelques glaçons que l'on broie, on y ajoute un sirop et le tour est joué, voila le "カキ氷 Kakigori".


Sirop de fraise, thé vert, abricots sont les goùts les plus populaires que l'on trouve.
Vous avez aussi le "宇治金時 Ujikintoki", très populaire avec en plus des haricots rouges pour orner le tout.
Les japonais vont diront tous que c'est le paradis sur terre !


Les autres glaces très populaires aussi et très bon marché sont les "スーパーカップ Super Cup".
Je les trouve assez bonnes, pas trop sucrées avec un goût bien prononcé.
A part le gout Vanille, on trouve Chocolat, Thé Vert et quelques autres parfums mais cela reste très classique.
Pour une centaine de yens, sûrement les meilleures glaces niveau qualité/prix.
Si vous ne voulez pas vous ruinez, c'est ce qu'il vous faut.


Mais mon paradis à moi, se trouve plutôt ci-dessous.
Ce n'est pas très japonais, faut bien l'avouer mais que voulez vous on ne se refait pas.
Les glaces Haagen-Dazs existent aussi au Japon et proposent comme savent si bien le faire les japonais, toute une panoplie de goûts originaux et typiquement japonais.
A chaque nouveau parfum, je me jette dessus.


Les photos parlent d'elles-mêmes, on a : Thé vert, Haricot rouge, Framboise et Chardonnay, Noisette, Sésame noir, Tarte banane caramel, Flan crème anglaise, Melon, Tarte aux pommes.
Mon préfére là dedans, c'est le "Custard Pudding", goût crème anglaise : un vrai délice !
Malheureusement, la plupart des ces goûts sont dits "限定 gentei", c'est à dire que l'offre est limitée pendant une certaine période.
Et ça, les japonais adorent !
Pour que les gens consomment un maximum, on aime porter sur l'emballage "Produit limité jusqu'a....".
Et ça marche ! puisque moi, je me jette dessus, je vais meme jusqu'à en acheter tout un tas pour éviter que le stock disparaisse la semaine d'après.
Des dizaines de goûts débarquent chaque année mais très peu continuent au fil du temps malheureusement.
Je me souviens du goût "fromage" ainsi que du "mango et noix de coco", autant vous dire que ça décoiffe !

A ça vous rajoutez les Parfaits (dont j'avais déjà parlé il y a longtemps) qui n'existent qu'au Japon il me semble.


La glace ici est séparée en plusieurs couches, qui rend le dessert vraiment succulent.
Là aussi, les produits sont limités et c'est bien dommage car certains mériteraient vraiment de continuer.